Catherine Coq

Pendant dix ans, je participe à un atelier d’écriture, Bissexte. Dans les années 2000, je commence à publier grâce aux revues L’Anacoluthe, Le Croquant, Décharge, La Voix du Regard, Le Carnet du Caplan et Recours au Poème sur le net.

Grâce aux Éditions du Félin, je lis mes textes en public au Kiron Espace en 2002 à Paris. Après l’écriture de haïkus dans le désert lors de missions humanitaires, de portraits de femmes au fil des naissances et des voyages, j’écris mon premier roman, La Mer au Bord (thème : plutôt que de mourir sous les coups de son conjoint, quelle solution. Terminé en 2008 beaucoup trop tôt. Toujours pas publié.) Quelques fictions courtes, quelques recueils de poésie en prose, une histoire pour enfants sur l’attente du second enfant, une fiction à partir de quinze tableaux de Gilles Sacksick (sur l’éveil à la sexualité d’un jeune homme.) et un recueil de poésie érotique. Après sept ans de travail, un second roman, Bleu Ballerine est achevé, ainsi qu’un récit autofictionnel sur les traumatismes de l’enfance.

Au chômage pendant deux ans, je profite de ce temps pour chercher un éditeur pour Bleu Ballerine, Écrire, c’est aimer, Ma Pluie sous ta laine, L’Homme monade.
En juillet 2017, la revue Sens et Santé du journal Le Monde publie un article commandé : Mon plaisir, mon utérus et moi.
Écrire, c’est aimer paraît en avril 2018 aux Éditions Voix Tissées.
Chemin faisant, les Éditions du Passeur me passent commande pour un roman sur la sage-femme : La Chronique du périnée est écrit en quatre mois et publié chez eux le 28 octobre 2018.

Aujourd’hui, les occasions de porter La Chronique du Périnée et Écrire c’est aimer, vers ses lecteurs se sont multipliées : Salon du Livre 2019 de Boulogne-Billancourt, Salon du livre de Saumur 2019, animation de deux ateliers d’écriture lors des Journées Nationales de l’Association Nationale des Étudiants Sages-Femmes, rencontres avec des journalistes presse écrite, web, radio. Quatre lectures à deux voix avec la comédienne Pauline Darcel en librairie en banlieue et en Bretagne, Salon du Livre de Brive-la-Gaillarde 2019 (sélectionnée parmi 800 candidats, pour un livre de 2018, avec participation à une Rencontre sur le thème « prendre soin », dernière lecture à deux voix avec la comédienne Pauline Darcel aux Pêcheurs d’Étoiles à Fontenay-aux-Roses le 30 novembre 2019.

Dans un avenir proche, je suis invitée à la formation de deux jours à la SGDL sur les droits d’auteurs en novembre 2019, Lisa Liautaud de Calmann-Lévy me propose de retravailler Bleu Ballerine ; en collaboration avec les Éditions Kiro, un nouveau récit-témoignage sur la sage-femme va être publié ; Les Éditions Vuibert m’ont commandé une préface pour un recueil de témoignages de sages-femmes, dirigé par Marion Mac Guinness à paraître dans deux mois. Je suis par ailleurs en attente d’une réponse pour une résidence en écriture à Brive-la-Gaillarde en 2020.

« On dit que vous faites les accouchements à l’envers ? C’est parce que vous êtes comme toutes les autres sages-femmes, une sorcière ? »

 

Lucile, une sage-femme expérimentée, est l’invitée d’une émission radiophonique. Elle y dévoile les coulisses de ce métier si méconnu et aborde des thèmes qui ébranlent la société actuelle : la femme n’est-elle qu’un clitoris ? Pourquoi les femmes accouchent-elles toutes de la même manière, alors qu’elles sont uniques et donnent naissance à des individus tout aussi uniques ? À quoi sert d’accoucher sans son portable? Qu’est-ce qu’une femme sexuellement épanouie ? Combien de #MeToo ou #BalanceTonPorc ont accouché avec elle ? Comment accompagner une femme maltraitée ? La sage-femme est-elle vectrice de la violence obstétricale ?

 

Les émissions se succèdent, émaillées de rires, d’interrogations, de coups de gueule et de moments graves.

 

Lucile pensait avoir tout vu de son métier quand elle est appelée pour l’accouchement le plus insolite de sa carrière. Il peut mettre en péril son titre de sage-femme. Sera-t-il son dernier accouchement ?