Dans la joie, la bonne humeur, dans une ambiance chaleureuse, la Librairie ICI nous a reçu autour du dernier numéro de Diplômées paru aux éditions de la Route de la Soie. Une rencontre avec les auteur.e.s qui nous a permis de circonscrire cette thématique "femmes et géopolitiques".
Les femmes ne sont pas qu'une simple "data" dont on peut user et abuser sur les territoires géographiques pour définir de nouvelles frontières physiques et mentales. Même si en tant que nombre, elles font partie des variables des stratégies géopolitiques.
Pourrions-nous dire si, à l’échelle planétaire ou d’un pays, les femmes sont désirantes (avec la variable du nombre d’enfants par femmes) ? Les femmes ont été pendant des siècles considérées comme des variables d’ajustement, c’est ce que l’archéologue et préhistorienne Marija Gimbutas a démontré dans ses travaux.
En mettant en avant que l’emprise du discours masculin sur les sciences humaines avait considérablement orienté notre construction mentale et sociétale. Il nous faut donc aborder le lien entre les femmes et les géopolitiques de façon plus ouverte, plus holistique sans doute. Vous l’aurez remarqué, nous ne parlons pas d’une « géopolitique » unique. C’est impossible mais bien de géopolitique(s) plurielles. Il y a, en effet, autant de territoires que d’êtres humains.
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