· 

Mettre fin aux mutilations génitales féminines d'ici à 2030

Les mutilations génitales féminines (MGF) recouvrent l'ensemble des interventions qui consistent à altérer ou à léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales. Elles sont considérées au niveau international comme étant une violation des droits humains des femmes et des filles, notamment de leurs droits à la santé, à la sécurité et à l'intégrité physique, ainsi que de leur droit à la vie lorsque ces pratiques ont des conséquences mortelles.

Les filles qui subissent des mutilations génitales féminines font face à des complications à court terme, telles que des douleurs intenses, des saignements excessifs, des infections et des difficultés à uriner, ainsi qu'à des conséquences à plus long terme pour leur santé sexuelle et reproductive et leur santé mentale.

Bien que principalement concentrée dans 30 pays d'Afrique et du Moyen-Orient, la pratique des mutilations génitales féminines (MGF) est un problème universel. Elle persiste également dans certains pays d'Asie et d'Amérique latine, ainsi que parmi les populations immigrées vivant en Europe occidentale, en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande.

« Le temps de l’inaction mondiale est révolu : Unissons-nous, Finançons, Agissons pour mettre fin aux mutilations génitales féminines »

En 2012, l'Assemblée générale des Nations Unies a désigné le 6 février Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines (MGF) afin d’intensifier l’action mondiale visant à éliminer cette pratique.

Cette année, le Programme conjoint UNFPA-UNICEF pour l’élimination des mutilations génitales féminines « Accélérer le changement » et le Comité inter-africain sur les pratiques traditionnelles néfastes (IAC) présentent ensemble le thème de la Journée internationale de la tolérance zéro aux mutilations génitales féminines 2021 :

  • Unissons-nous pour transformer les normes sociales néfastes;
  • Finançons des approches novatrices et celles qui se sont montrées efficaces;
  • Agissons pour mettre fin aux mutilations génitales féminines à l'horizon 2030.

Prenez part à la discussion en ligne sur Twitter, Facebook et Instagram en utilisant nos ressources multimédia et le hashtag #Act2EndFGM !

L'ONU dans la lutte contre les MGF

Bien qu’il s’agisse d’une pratique millénaire, il y a des raisons de penser que nous pouvons mettre fin aux mutilations génitales féminines en une seule génération. C'est pourquoi l'ONU intensifie ses efforts afin de pouvoir éliminer complètement cette pratique d'ici à 2030, conformément à l'esprit de l'Objectif de développement durable 5 : égalité entre les sexes.

Depuis 2008, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), conjointement avec l'UNICEF, dirige le plus grand programme mondial visant à accélérer l'élimination des mutilations génitales féminines. Le programme se concentre actuellement sur 17 pays d'Afrique et du Moyen-Orient et soutient également des initiatives régionales et mondiales.

Au fil des ans, ce partenariat a permis d'importantes réalisations. Par exemple, plus de 2,8 millions de personnes dans 3 362 communautés ont participé à des déclarations publiques d'élimination des MGF. Le nombre de communautés ayant mis en place des structures de surveillance pour les filles exposées au risque de MGF a doublé par rapport à 2018.

Écrire commentaire

Commentaires: 0