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Hommage à Janine Bessis

Nous sommes au regret d'annoncer la disparition de Janine Bessis, hier le 8 mars 2021.

Enseignante à l'université de Bourgogne, secrétaire fédérale du Parti Socialiste aux Droits des Femmes, conseillère municipale, Janine Bessis a été une éminente adhérente de l'AFFDU, Présidente du groupe de Dijon/Bourgogne, membre du Conseil d'Administration de l'AFFDU national. 

C'est donc avec une grande et vive émotion que nous avons appris la disparition de Janine Bessis.  

Son engagement en faveur des femmes était exemplaire. Il a débuté au début des années 1980. À cette époque, elle exerçait les responsabilités de secrétaire fédérale du parti socialiste aux Droits des Femmes. Après avoir cessé son activité d'enseignante à l'université de Bourgogne, elle s'est engagée naturellement et avec détermination au sein de notre association.

Janine Bessis a été très impliquée dans la vie de la ville de Dijon, ville où elle a vécu. Elle y a ainsi pu initier la féminisation de très nombreux noms de rues dijonnaises, réparant un oubli majeur, comme l'allée Gabrielle Suchon ou encore les rues Marie Curie, Louise Michel, Camille Claudel et Olympe de Gouges.

De mars 2001 à mars 2008, elle a siégé au sein des commissions des affaires culturelles et des finances. Conseillère municipale déléguée à la lecture publique, aux archives et au secteur sauvegardé, déléguée de la ville de Dijon au conseil de la COMADI, elle a représenté la municipalité au sein de nombreux conseils d'administration. Elle fut notamment, en 2007, présidente de l'association ''lire à l'hôpital''.

Janine Bessis participa activement à la création de la médiathèque Champollion dans le quartier des Grésilles et à la réfection de la nef de la bibliothèque municipale.

Comme le souligne François Rebsamen "J'avais eu le plaisir, en novembre 2014, de lui remettre la croix de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur qui venait distinguer l'éminente universitaire, l'élue municipale pour son action inlassable au service des Dijonnaises et des Dijonnais, la militante de la « cause féminine » dont j'appréciais l'attachement aux valeurs humanistes et progressistes."

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