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Commission sur la condition des femmes de l’ONU, mars 2021

Commission sur la condition de la femme de l’ONU, mars 2021

 

L’AFFDU participe à la Session 2021 de la Commission sur la condition de la femme de l’ONU, dite « CSW65 » pour :  65e session de la Commission, appelée en anglais Commission on the status of women (CSW).

Isabelle Trimaille, en lien avec Marie-Claire Hamard, CRI, participe à plusieurs réunions en ligne du 15 au 26 mars 2021 puisque la session qui se tient normalement à New York se fait à distance cette année évidemment compte tenu de la pandémie.

Des représentants des États membres, des entités des Nations Unies et des organisations non gouvernementales accréditées par l'ECOSOC (ONG) du monde entier participent à la session. 

Chaque année un thème est étudié en priorité et les avancées sur un autre thème débattu à une session précédente (5 ans plus tôt) sont évaluées.

Thème prioritaire 2021 :

Participation pleine et effective des femmes à la prise de décisions dans la sphère publique, élimination de la violence, réalisation de l’égalité des sexes et autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles.

On voit qu’il s’agit en réalité cette année de plusieurs sujets connexes essentiels plutôt que d’un grand thème.

 

Thème de l’évaluation à faire en 2021 :

Autonomisation des femmes et lien avec le développement durable (conclusions concertées de la soixantième session)

La Commission de la condition de la femme adopte des conclusions concertées sur les thèmes prioritaires formulés pour chaque année. Les conclusions concertées contiennent une analyse du thème prioritaire et un ensemble de recommandations concrètes destinées aux gouvernements, aux organes inter-gouvernementaux et aux autres institutions, acteurs de la société civile.

En plus des conclusions concertées, la Commission adopte également un certain nombre de résolutions sur un éventail de questions.

Le Bureau de la 65e session est composé de :

S.E. M. Mher Margaryan (Arménie), Président (Groupe des États d’Europe orientale)

Mme. Ahlem Sara Charikhi (Algérie), Vice-présidente (Groupe des États d’Afrique)

M. Na Sang Deok (République de Corée), Vice-président (Groupe des États d’Asie-Pacifique)

Mme. Shilpa Pullela (Australie), Vice-présidente designee (Groupe des États d’Europe occidentale et autres États)

Vice-président(e) pour le Groupe des États d’Amérique latine et des Caraïbes: à nominer

Bientôt un événement mondial à Paris sur l’égalité !

La CSW65 est une importante passerelle vers le Forum Génération Égalité, convoqué par ONU Femmes et co-présidé par les gouvernements mexicain et français. Le Forum se tiendra à Mexico du 29 au 31 mars puis à Paris du 30 juin au 2 juillet 2021. Un site internet va être créé exprès pour la Forum en avril.

 

Les inscriptions seront ouvertes à toutes et tous.

Source :  ONU Femmes https://www.unwomen.org/fr/news/in-focus/csw 

 

Les données récemment publiées montrent que les progrès réalisés pour parvenir à l’égalité des sexes dans la vie publique et la prise de décisions ont été trop lents.

Les femmes représentent 25 pour cent des parlementaires dans le monde, et seulement trois pays ont 50 pour cent ou plus de femmes dans leurs instances parlementaires.

Moins de 1 pour cent des parlementaires sont des femmes âgées de moins de 30 ans.

Les femmes ne représentent que 13 pour cent des négociateurs, 6 pour cent des médiateurs et 6 pour cent des signataires participant aux processus de paix formels.

En 2020, seulement 7,4 pour cent des entreprises de la liste de Fortune 500 étaient dirigées par des femmes.

Seulement 22 pays dans le monde ont une femme à leur tête.

Au rythme où progressent les choses actuellement, il faudra encore 130 ans pour atteindre l’égalité des sexes aux postes de pouvoir les plus élevés.

La pandémie de Covid-19 a eu des répercussions disproportionnées sur les femmes – de la perte d’emploi jusqu’à l’augmentation de la violence contre les femmes et les travaux domestiques non rémunérés. 

Bien que les femmes soient en première ligne de la réponse à la Covid-19 en tant que travailleuses de la santé, innovatrices et leaders, leurs contributions restent moins visibles et moins appréciées. Seuls 3,5 pour cent des équipes de travail sur la Covid-19 dans 87 pays affichent une parité entre les sexes.

Ainsi donc, que se passe-t-il lorsque les femmes dirigent ? Les données probantes montrent que lorsque les femmes sont à des postes de pouvoir, elles investissent dans des mesures politiques souvent négligées – de l’expansion des soins de santé et de l’éducation jusqu’au développement d’économies vertes et l’élimination de la violence à l’égard des femmes – qui contribuent à mettre en place un avenir durable et résilient.

Pour reconstruire en mieux après la Covid-19, les femmes doivent se trouver au centre des mesures, dirigeant, prenant des décisions qui servent à la planète, s’attaquant aux inégalités et parvenant à instaurer un partage équitable du pouvoir.

Il est possible de réaliser l’égalité en matière de leadership et de prises de décision. Les citations se référant au genre dans les législatures et d’autres secteurs, la tolérance zéro à l’égard de la violence, les mesures spéciales qui permettent aux femmes d’entrer dans le champ politique et les financements dédiés aux organisations féminines se sont avérés être des éléments catalyseurs dans l’apport de changements.

 

 Isabelle Trimaille, pour info, 15/3/2021

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