· 

Le rapport annuel de l'UNFPA

Quelques chiffres à retenir : dans le monde, 50% des grossesses n’ont pas été choisies, 23% des femmes déclarent ne pas pouvoir refuser un rapport sexuel, 257 millions de femmes sont privées de méthodes sûres de planification familiale et l'IVG sans risque est encore inaccessible pour beaucoup d'autres...

Si l'accès à la contraception demeure un facteur clé qu’il faut soutenir dans ses multiples dimensions (disponibilité, accessibilité, acceptabilité, qualité, notamment), il reste insuffisant en soi.

Les injonctions normatives en termes de sexualité, de procréation et de genre continuent à maintenir un ordre social inégalitaire pour toutes les femmes, et avec encore plus de violence pour certaines d'entre elles aux prises avec d'autres discriminations (raciales, validistes, de classe, d'âge, d'orientation sexuelle...). C’est donc à des changements systémiques qu’il s’agit ensemble de contribuer. « ll faudra faire tout notre possible afin d’éliminer les causes profondes des inégalités de genre et d’accélérer le partage du pouvoir et des ressources ainsi que l’égalité des chances – entre les hommes et les femmes, mais aussi les nantis et les démunis (UNFPA, 2020d). » 

Tout un programme que les actrices féministes portent depuis des décennies. Espérons que les #politiquesféministes dans lesquelles s'engagent de plus en plus d'Etats y contribuent significativement.

Écrire commentaire

Commentaires: 0