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Appel à participation à la revue Diplômées

  • Date de remise des articles :  mi-juillet 2023

Ce sujet est central de notre époque, à la fois tant désiré, tant brisé, tant déchiré, le « couple » est une notion mouvante, troublante. Auparavant entité familiale, aujourd’hui le couple peut être de même sexe, avec des genres troublés/troublants, avec ou sans enfant (naturel ou adopté, réalisé in vivo ou in vitro, porté par une autre femme). 

Être en couple semble encore un statut obligé pour avoir sa place dans la société contemporaine. Ne dit-on pas c’est une vieille fille ou un vieux garçon pour un.e célibataire ? 

Pour autant, à l’heure du numérique : les couples changent, s’échangent, se fracturent, se  marient, divorcent à une vitesse inégalée.

Comme l’écrit Jean-Claude Kaufman « le couple n’est plus ce qu’il était. Il se transforme avec rapidité et en profondeur. Parallèlement, tout ce qui touche à la vie quotidienne et à la vie privée, autrefois transmis par la tradition, est mis en questionnement généralisé. Chacun veut savoir le pourquoi du moindre détail, et le comment lui permettant d’améliorer son existence » (cf. Sociologie du couple). 

Tandis que le mariage et les autres formes de contrats (PACS, concubinage…) ne sont plus des institutions sociales inébranlables qu’est-ce qui fait le socle du couple ? Selon Marcela Iacub, le couple est une « instance désirante », un « appariement sexuel » précaire. Cette question de l’illusion du couple est déjà présente dans le Banquet de Platon. Quant à Sartre, il résume le caractère éphémère du couple dans le fait qu’il s’agit, avant tout, d’une guerre des egos (chacun tentant de prendre le dessus l’autre). Pascal Bruckner, dans le paradoxe amoureux, écrit « au malheur d’être traité comme un objet sexuel, corvéable à merci, correspond l’autre malheur de n’être jamais attendu ni désiré. Nous commençons par affirmer une farouche souveraineté sur nous-mêmes qui finit par nous peser si nul devient nous solliciter. Nous voici absurdement mis en demeure pour préserver la liberté de perdre l’amour ou pour garder l’amour de renoncer à notre liberté. » 

Faut-il alors penser le couple comme le lieu de l’intime ? Une intimité loin du social et des convenances institutionnelles ? Est-ce un face à face ou un côte à côte ?

Données techniques : 

  • Article : de 20 000 à 30 000 signes
  • Corps : Times 12 ou 11
  • Notes de bas de pages : Times 9
  • Les notes de bas de page sont à privilégier au lieu de la même information dans le texte qui coupe la fluidité de la lecture
  • La première page doit comporter le nom et la fonction de l’auteur, le titre de l’article (environ 50 caractères espace compris), l’adresse électronique, le numéro de téléphone et l’adresse postale. Seule l’adresse électronique sera gardée lors de la publication sauf si l’auteure ne le permet pas ;
  • Les majuscules doivent comprendre les accents par exemple États-Unis, À, Étincelles…
  • À la fin d’une phrase le guillemet englobe la ponctuation . »
  • Bibliographie : pas plus de 10 livres (non exploités dans les notes) ;
  • les titres d’articles sont à mettre entre guillemets et le titre de la revue ou du journal en italique ;
  • Ouvrage : Nom Initiale du prénom., (Année), Titre du livre. Lieu édition, Éditeur. 
  • Article d’un périodique : Nom, Initiale du prénom., (Année). Titre de l’article. Nom complet de la revue, numéro, pages.
  • Chapitre ou article d’un ouvrage : Nom Auteur du Chapitre, Initiale du prénom., (Année). Titre du chapitre. In, Initiale du prénom de l’éditeur de l’ouvrage, Nom de l’Éditeur de l’ouvrage, (dir.) ou (et al.), Titre de l’ouvrage (pages). Lieu édition, Éditeur.
  • pas d’illustration en couleurs : merci de transmettre les images en HD et en noir et blanc 

Date de remise des articles : mi-juillet 2023 à : claude.mesmin@orange.fr 

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