Docteur de 3e cycle en histoire (Bordeaux 3, 1971). - Maitre de conférence en histoire économique, sociale et culturelle contemporaine à l'Université de Paris 4 (1971-2004)
Agrégée et enseignante-chercheuse en histoire, elle a travaillé notamment sur l'histoire du protestantisme
Elle présente
En 1899, le Figaro écrit : « Mlle Monod est l’unique grande puissance féminine du moment. Elle seule possède le moyen d’assembler et de gouverner […], le Féminisme tout entier. »
Assembler et gouverner le Féminisme tout entier, c’est ce que fera Sarah Monod deux ans plus tard, quand elle est élue présidente du Conseil national des femmes françaises nouvellement créé, la plus importante organisation féminine/féministe en France au début du XXe siècle. .
Pendant plus d’un quart de siècle, personnellement ou en tant que directrice laïque de l’Institution des Diaconesses, elle a animé de nombreuses œuvres sociales à caractère féministe.
Cette pionnière du féminisme et de l’action philanthropique n’avait pas encore de biographie, belle illustration de l’effacement des femmes dans la société française.
Agrégée d’histoire, enseignant à l’Université de Paris-Sorbonne, Gabrielle Cadier-Rey a consacré sa thèse de doctorat à l’histoire économique du Second Empire. Spécialiste de l’histoire protestante du XIXe, elle a écrit ou préfacé de nombreux ouvrages dont, aux Éditions Ampelos, Une famille dans la Grande Guerre et le Journal d’Eugénie Bost.
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